Philippe et son exploitation agricole, la plus menacée de Chèvreville par le projet de ligne THT, ont fait l'objet d'un reportage dans la Gazette, hebdomadaire d'information locale. L'occasion pour Philippe de rappeler les risques des lignes THT sur la santé des exploitations agricoles.
mercredi 30 avril 2008
lundi 21 avril 2008
Ouest-France 21/04/08 : Chèvreville a voté mais reste mobilisée
dimanche 20 avril 2008
Chèvreville vote enfin ! Avec une participation record
jeudi 10 avril 2008
De l'énergie pour courir
samedi 5 avril 2008
Compte-rendu de l'intervention du député Huet à l'Assemblée Nationale
vendredi 4 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
Dernière minute : l'Etat prend Chèvre[ville] à bras le corps
Pour plus d'infos, cliquez ici plutôt que de chevroter les bras ballants..
mercredi 2 avril 2008
Des inquiétudes justifiées (La Gazette de la Manche, 2 avril 2008)
[cliquez sur l'article ci-contre pour lire]
Un réacteur et une ligne 400 000 volts contestés (Ouest-France, mercredi 2 avril 2008)
Ouest-France - Mercredi 2 avril 2008 - Informations générales -
Un réacteur et une ligne 400 000 volts contestés
« En 2020, quatorze des plus anciens réacteurs français auront 40 ans ou plus. En 2025, ce sera le cas de 34 autres. » Le parc nucléaire actuel, en France, compte 58 réacteurs. L'EPR avec ses 1 650 Mégawatts, constituerait donc, selon ses promoteurs Aréva et EDF, la meilleure réponse pour leur remplacement. Il permettrait aussi, d'après eux, de répondre à la croissance de la demande d'électricité.
Annoncé comme techniquement plus sûr, plus puissant et produisant moins de déchets, l'EPR fait toutefois l'objet d'une contestation au sein même de la communauté nucléaire. Certains physiciens estiment cette étape technologiquement inutile.
Pour les antinucléaires, « l'EPR est une hérésie ». Didier Anger, coordonnateur du collectif normand « EPR non merci » dénonce « l'aspect coûteux. Avec les 3,3 milliards d'euros, on pourrait créer 15 fois plus d'emplois dans le Grand Ouest en développant les économies d'énergies et les énergies renouvelables ». Les écologistes dénoncent les rejets qu'il va contribuer à augmenter à Flamanville. Notamment le tritium (hydrogène radioactif), rejeté à la mer en grandes quantités par les centrales nucléaires.
« En Grande-Bretagne, le très officiel Advisory Group on Ionising Radiation (AGIR) propose de multiplier par deux le facteur de risque pour cet élément. D'autres études tendent à montrer que, contrairement à ce qui est admis, le tritium rejeté dans l'environnement s'accumule dans la chaîne alimentaire. Ainsi, des poissons plats de la baie de Cardiff sont 1 000 à 10 000 fois plus contaminés que l'eau de mer analysée sur le même site », souligne l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest.
La contestation s'amplifie aussi dans les campagnes de la Manche, de la Mayenne et d'Ille-et-Vilaine autour du tracé de la ligne électrique 400 000 volts (150 km, 300 pylônes) qui doit relier le Cotentin au Maine. Les opposants ont décidé d'engager leur propre étude scientifique sur les effets des courants électromagnétiques sur la santé des populations vivant à proximité des couloirs de lignes. À Chèvreville, dans le Sud-Manche, les électeurs sont allés jusqu'à bouder les urnes des dernières municipales pour protester contre le passage des pylônes."
J.P.B. (Ouest-France)
Patti Smith applaudit le boycott de Chèvreville
Sous le titre "Une belle histoire", Libé a publié ses propos au sujet de Chèvreville : " J'ai applaudi quand vous avez parlé de l'histoire de ce village au comité de rédaction, non pas parce que ses habitants ne sont pas allés voter mais parce que leur démarche est le fruit d'une réflexion collective. Le vote est un droit essentiel, à ne pas galvauder. Seulement voilà, les habitant de Chèvreville ont décidé d'agir pour eux-mêmes, en n'allant pas voter. C'est une belle histoire, qu'on devrait examiner, analyser. Je ne sais pas si leur action débouchera sur un résultat, s'ils obtiendront ce qu'ils veulent, mais parfois exercer son droit est la seule récompense. Le peuple perd presque à chaque fois, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas continuer à se battre".