RTE un épouvantail pour les oiseaux... mais pas seulement !

En tombant sur le reportage ci-dessous, on est tout chose d'apprendre que notre RTE national serait soudainement sensibilisé à la protection de la santé... des oiseaux ! Bravo, mais on est encore loin de la reconnaissance par RTE des effets des lignes à haute tension sur la santé humaine, ou encore sur celle des animaux d'élevage. Question sans doute de priorité : la protection des oiseaux, c'est pas cher et ça peut rapporter gros en terme d'image et d'accessit à la virginité écologique. Si dans certains lieux RTE installe des balises pour épouvanter les volatils et ainsi leur éviter de mourir électrocutés, force est de constater que tout au long de la ligne THT Cotentin Maine, il leur suffira de planter quelques centaines de pylônes pour effaroucher les riverains et participer à la désertification de nos territoires. Nous ignorons si les balises éloignent vraiment les oiseaux, par contre, il est incontestable que les lignes THT aériennes font fuir les riverains. D'ailleurs, à Chèvreville, les familles fuient sans attendre la construction de la ligne puisque, bizarrement, aucune demande d'autorisation de construire n'a été déposée depuis le publication du tacé. En matière d'épouvantail, ils sont quand même très forts les hommes de RTE. De vrais artistes !

La tendresse de RTE en images ici :

http://www.flickr.com/photos/rte-france/sets/72157622583635602/

Exemple aux étangs de Mépieu (Isère) [CLIC, CLIC, CLIC]

[France 3 Rhône-Alpes Auvergne] Dans le Nord Isère, de nombreux oiseaux migrateurs survolent les étangs de Mépieu, une réserve naturelle de 160 hectares. Le site abrite en outre de nombreuses espèces. Malheureusement, le secteur se révèle être un piège mortel pour certains oiseaux qui périssent électrocutés. En cause : des câbles électriques étaient trop peu visibles.

Pour remédier au problème, RTE a installé quelque 120 balises de protection et d'effarouchement sur les lignes haute tension qui traversent la réserve. Un dispositif qui devrait permettre de sauver un grand nombre d'oiseaux. L'opération coûte 50 000 euros.

Ci-aprèsle reportage de J.Céroni & G.L'Hopitalier (France 3 12/13 Rhône-Alpes Auvergne - 30/10/09)