dimanche 21 octobre 2007

A bon entendeur

Samedi 20 octobre 2007. C'est incontestable, la manifestation anti THT à Ernée a remporté un véritable succès. Plusieurs milliers de personnes, 5000 selon FRANCE 3 ... un chiffre selon toute vraisemblance sous-évalué.

A côté des organisations rôdées à ce type d'évènement, une foule de simples citoyens qui ont donné à ce rassemblement digne mais déterminé une dimension inattendue. On mesure a quel point la ligne THT suscite le rejet parmi la population. Chèvreville était bien entendu de la fête accompagnée par des communes voisines gagnées par une rafraîchissante mobilisation. On apperçoit les virulents révolutionnaires de Chèvreville à la fin de ce reportage diffusé sur FRANCE 3 Pays de Loire.

Une galerie photos est également en ligne ici

Le message envoyé hier après-midi à RTE et aux décideurs était clair. A bon entendeur...




jeudi 18 octobre 2007

Et si vous étiez logiques jusqu'au bout ...

C'est une révélation ! Nous sommes en mesure de confirmer que la faculté de certains individus à accepter voire à défendre la ligne THT Cotentin Maine est inversement proportionnelle à la proximité de leur domicile ou de leur exploitation agricole avec le fuseau retenu.

Etonnant, vous ne trouvez pas ?

A tous ceux-là, nous leur demandons d'être logique jusqu'au bout, et de ne surtout pas hésiter à exiger de RTE que la ligne THT passe chez eux. Qu'ils soient rassurés car conformément à leurs revendications qui, à n'en pas douter, terrorisent les ingénieurs de RTE, la ligne refusera de passer à moins de 5 mètres de leur maison ou à l'aplomb de leurs bâtiments d'élevage.

Mais, comme disait Albert Camus, "s'il est toujours aisé d'être logique, il est presque impossible d'être logique jusqu'au bout."

mercredi 17 octobre 2007

RTE (France) et Transpower (Nouvelle Zélande) : même combat pour le principe d'imprudence

En France, les lignes haute tension pullulent, et Chèvreville risque de leur offrir un terrain de culture fertile.

A l'étranger, ce sont à contrario les études alarmantes sur le problème de santé publique lié aux dangers des champs électromagnétiques des lignes haute tension qui foisonnent.

Au point que certains pays adoptent par précaution des normes d'exposition plus contraignantes pour protéger les populations exposées aux lignes (voir ci-contre). Un article publié le 21 août dernier (ici) dans un grand quotidien de Nouvelle Zélande, le New Zealand Herald, traite de ce problème.

Voici la traduction en français de cet article assurée par la cellule d'interprètes (*) de l'Association THT, Touche Pas A Chèvreville :

Résultats d'une étude sur les risques liés aux lignes haute tension

D'après un expert interrogé par une commission d'enquête, vivre près d'une ligne haute tension a
ugmente les risques de leucémie chez l'enfant, de fausses couches et d'autres désagréments pour la santé.

Malgré cela, le ministère de la santé néo-zelandais ainsi que l'entreprise "Transpower" [ndrl : l'équivalent de RTE], se disent satisfaits des normes actuelles, et ne souhaitent aucun changement en la matière de la part du gouvernement. Un urologue d'Auckland, le docteur Robin Smart, a récemment exposé lors d'une conférence de presse, un certain nombre d'études réalisées un peu partout dans le monde démontrant les effets néfastes sur la santé des champs électriques et magnétiques induits par les lignes haute tension.

En s'appuyant sur 83 études épidémiologiques, il appelle au durcissement de la régulation actuellement en vigueur. Une telle décision de la part du gouvernement aurait un grand nombre de conséquences, au premier rang desquels l'abandon d'un très controversé projet de ligne aérienne de 400 000 Volts de Transpower, pour la simple raison qu'il cesserait d'être rentable. Les adversaires de ce projet affirment que la largeur de servitude du couloir actuellement proposée par Transpower (65 mètres) est insuffisante pour préserver la santé des riverains [ndrl : en France, 5 mètres de l'habitat]. Ils militent pour que la largeur du couloir - qui doit traverser 190 km de terres agricoles à Waikato - soit élargi à 600 mètres. Le docteur Smart, s'exprimant au nom du groupe anti-lignes haute tension, souligne que la norme néo-zelandaise fixant l'exposition électromagnétique maximum à 100 micro tesla [ndrl : comme en France] est une "blague". D'après lui, ce seuil ne devrait pas dépasser 0.3 micro tesla.

Toujours d'après le docteur Smart, la norme prise comme référence par le ministère de la Santé, l'entreprise Transpower ainsi que par le gouvernement, est tellement laxiste qu'elle ne limite en fait absolument pas les expositions humaines aux champs électromagnétiques.
Le gouvernement et l'entreprise Transpower se basent donc sur des standards dépassés, esquissés pour la première fois en 1997 par une commission internationale (ICNIRP - The International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection). Ces standards n'ont cependant été que partiellement appliqués depuis.

En fait, ils avaient été à l'origine élaborés dans le cadre des expositions domestiques et scolaires aux champs électromagnétiques (qui sont donc des expositions limitées dans le temps).
La commission s'était ensuite couverte en ajoutant que : "ses recommandations n'étaient toutefois pas censées proposer une protection complète des personnes face aux risques électromagnétiques".

Dans le rapport présenté hier par le docteur Smart, les recommandations de cette commission sont désignées comme clairement irresponsables. D'après ce rapport, "il est en effet inconcevable d'envisager un être humain vivant dans un lieu où règne un champs magnétique permanent de 100 microtesla, cela n'a jamais été vu et ne peut donc constituer une norme valable". Les études internationales dont le docteur Smart fait état, montrent les risques accrus de leucémie chez l'enfant, de fausses couches, de maladie neuromotrices, de migraines, de suicide et de dépression.

Une étude datant de 1997 et réalisée par Ivan Beale de l'université d'Auckland est ainsi détaillée. L'étude porte sur un ensemble de 540 habitants d'Auckland vivant à proximité de lignes à haute tension. Les caractéristiques de ce premier ensemble d'individus (exposés quotidiennement à des champs de 0.67 à 19 micro tesla) sont comparés à un groupe témoin constitué d'individus ne vivant pas forcément à proximité de lignes hautes tensions.
Les résultats laissent apparaître des différences significatives entre les deux groupes sur deux des dix paramètres observés relatifs à la mémoire et à l'estime de soi (ou au caractère dépressif des individus). Le pourcentage de femmes dépressives ou ayant une faible estime d'elles mêmes semble ainsi être 5 fois plus important dans le groupe d'individu exposés aux champs électromagnétiques. Ceci semble être dû en particulier au fait qu'elles passent en moyenne plus de temps chez elle (et donc plus exposées) que les hommes.

Un autre docteur d'Auckland, Laura Bennet, pédiatre et résidant à Clevedon où des pylônes soutenant une ligne 400 000 Volts sont censés sortir de terre, rendait aussi hier les résultats de son étude sur le problème.
Elle souligne que l'Organisation Mondiale pour la Santé recommande d'observer le principe de précaution sur ces problèmes de champs électromagnétiques dans le but d'encourager les directives visant à protéger les populations les plus vulnérables comme les femmes enceintes, les foetus qu'elles portent ainsi que les jeunes enfants. D'après le Dr Bennet, "le principe de précaution doit nous imposer de prendre en compte l'ensemble des risques pour la santé présents et à venir, en incluant ceux pour lesquels la science doit encore apporter des preuves. Et ceci quels que soient les coûts nécessaires au contrôle de ces risques.

A l'inverse, "le principe d'imprudence" que semble affectionner Transpower, l'amène à envisager de limiter les risques uniquement si ces précautions n'ont pas ou peu d'implications financières.
Il n'y a cependant aucune réglementation en la matière, c'est pourquoi on continue de construire des habitations sous les lignes hautes tensions, précise le docteur Bennet.

L'étude souligne que les risques liés aux champs électromagnétiques sont dénoncés par l'opinion à chaque fois qu'un projet de construction ou de réhabilitation d'une partie du réseau électrique aérien est annoncé.
Les directives internationales en la matière sont maintenant largement reconnues et fournissent une base qui a tendance à "rassurer" (dans le sens endormir) l'opinion. Elles ont aussi permis que des décisions soient prises de manière cohérentes et s'appuient sur des arguments scientifiques reconnus.

L'entreprise Transpower déclare que toute nouvelle mesure ne devrait pas venir durcir de manière arbitraire les directives de l'ICNIRP, et devrait simplement tracer une nouvelle ligne directrice sans constituer une nouvelle réglementation.
Des centaines d'habitants du Sud d'Auckland sont exposés quotidiennement aux lignes de transmission électriques. Si un des buts de l'étude est de relâcher le contrôle systématique effectué sur les modifications mineures que Transpower apporte à son réseau, elle met l'accent sur la nécessité de légiférer pour décider d'un maximum acceptable en matière d'exposition aux champs électromagnétiques.

Au début du mois, David Parker le ministre de l'Energie, a annoncé que la mise en place d'un standard environnemental fixant des seuils maximum d'exposition était envisageable.

[NDRL : Il y a une autre justification à la publication sur ce blog de ce billet venu de Nouvelle Zélande. Laëtitia, une brillante élève ingénieur agronome a réalisé courant septembre un stage dans une exploitation agricole de Chèvreville, en pleine tourmente THT. Laëtita n'a pas hésité à apporter avec brio et beaucoup de pertinence sa contribution aux premières actions de mobilisation anti tht. Aujourd'hui, c'est en Nouvelle Zélande qu'elle poursuit son parcours de formation. Là bas, les lignes haute tension font aussi l'actualité. Merci Laëtitia.]

(*) Merci à Gwennaël.

lundi 15 octobre 2007

Puisqu'on vous dit que c'est une pure coïncidence ...

C'est bien connu, les petits cadeaux entretiennent l'amitié. Avec une générosité évidemment toute désintéressée, RTE n'hésite pas à déployer des trésors d'attention pour expliquer aux maires combien une ligne THT peut être providentielle pour leur commune et inoffensive pour les citoyens.

Parmi ces touchantes attentions, un petit cadeau, qui leur a été généreusement offert, a attiré notre attention : c'est un DVD qui traite d'un sujet ô combien important, les champs électromagnétiques émis par les lignes Haute Tension, et leurs effets sur la santé.

Pour faire court, disons que cette vidéo assure que les effets sont très improbables... en France. Problème, les effets des lignes haute tension sur la santé sont de plus en plus probables... à l'étranger. C'est comme l'histoire bien connue du nuage de Tchernobyl qui s'est brusquement arrêté à la frontière française.

Pour bien montrer son évident souci d'indépendance, RTE propose sur ce DVD un extrait du Magazine de la Santé diffusé le 30 mai dernier sur France 5. Voici cet extrait (durée inférieure à 5 mn) :



Super, nous voilà complètement rassurés. Oui ... mais, il y a comme un petit problème . Le professeur André Aurengo, qui s'exprime dans le reportage, est présenté comme chef du service médecine nuclaire de l'hôpital Pitié Salpétrière (Paris). C'est tout à fait juste. Sauf que le journaliste occulte un petit détail qui aurait pu alerter la méfiance du téléspectateur. André Aurengo est par ailleurs membre du Conseil d'Administration d'EDF et président du Comité d'Ethique de cette entreprise (la preuve ici). Nous vous laissons le soin d'apprécier le caractère indépendant de son intervention, et donc du reportage.

Enfin, nous avons énormément apprécié l'exquise intervention de cette directrice régionale de RTE (société curieusement présentée comme principal producteur d'électricité en France) qui, lorsqu'une étude fait ressortir une "légère" corrélation entre les champs électromagnétiques et la leucémie infantile, préfère parler de coïncidence. C'est gonflé ça !

En tout cas, nul doute qu'avec cette super vidéo, les maires sont bien armés pour diffuser, en toute indépendance, la bonne parole auprès des populations angoissées à tort.

mercredi 10 octobre 2007

Voici pourquoi l'enfouissement des lignes haute tension est inenvisageable ... selon EDF

Beaucoup présentent l'enfouissement des lignes haute tension comme la solution. Mais en mesurent-ils réellement les risques ?

RTE avance des difficultés techniques et de conditions économiques prohibitives pour s'opposer à l'enfouissement. Foutaises ... La vraie justification à cet entêtement relève en vérité d'une exigence sanitaire beaucoup plus... terre à terre.

Pour l'expliquer, EDF et sa filiale RTE nous prient de publier cette séquence vidéo qui montre à l'évidence combien, selon eux, l'aérien est de loin la technique la plus sûre pour notre sécurité et notre bien-être.

L'argument développé est assez ... étincelant et irréfutable. Cependant, même si beaucoup à Chèvreville s'interrogent, tous semblent malgré tout, opter pour l'enfouissement.

Gare à ceux qui auront la tête dans les étoiles (ou le Ciel Bleu d'EDF) pendant les moments de soulagement.

[Extrait du film de Verneuil dialogué par Audiard "Les Morfalous" (1984) avec Jean-Paul Belmondo, Michel Constantin, François Perrot, Marie Laforet et Jacques Villeret]



dimanche 7 octobre 2007

Pour EDF, nous valons moins de 45 jours de ses bénéfices

On le sait, l'enfouissement est techniquement possible (cf article ci-contre de La Manche Libre du 29 septembre). Seule une volonté politique manque pour qu'enfin, à l'instar d'autres pays, la France déploie autant d'énergie à l'enfouissement des lignes THT qu'elle en met au développement de sa technologie nucléaire.

Comment expliquer que la France prétende à l'excellence nucléaire avec l'EPR et parallèlement achemine l'electricité comme au temps de nos arrière grands-parents ? Imaginerait-on la France et son industrie automobile de pointe avec un tissu routier digne des années cinquante ?

Le prétendu argument financier est à relativiser. Même si on retient l'hypothèse haute, le surcoût de l'enfouissement est inférieur à 45 jours de bénéfice net d'EDF (1).

Les quelques milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui devront souffrir dans quatre ans des effets de la ligne THT Cotentin Maine apprécieront sûrement de valoir, aux yeux d'EDF, moins de 45 jours de bénéfice de cette entreprise florissante. Les actionnaires féliciteront alors certainement la direction d'EDF du détachement de dividendes financiers conséquents (+ 50% en 2006).

(1) Communiqué du 31 août 2007, EDF : progression des résultats semestriels. EDF a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 3,5 milliards d'euros, en augmentation.

Tout ça pour ça ...


Petite piqûre de rappel. Si le département de la Manche se défigure avec une nouvelle ligne THT de 400000 volts, c'est grâce ou plutôt à cause de l'EPR, la "nouvelle vitrine du nucléaire français". Le très sérieux mensuel économique L'EXPANSION a publié une enquête édifiante sur l'EPR dans son numéro de septembre dernier.

A lire sans retenue... [pour lire l'article, cliquez sur chacune des 3 pages ci-dessous]




Un assistant pédagogique d'un nouveau genre à l'école de Chèvreville

Des parents se sont déjà très justement inquiétés des conséquences pour l'école si la ligne THT passait à proximité aussi immédiate du bourg de Chèvreville. Certains ont même clairement annoncé la couleur, leurs enfants n'iront pas dans une école avec une ligne THT de 400000 volts comme assistant pédagogique. On les comprend. Déjà que des acheteurs de terrains constructibles se rétractent, si en plus l'école périclite, alors autant karchériser totalement Chèvreville.

Mais au fait, le cas échéant, que deviendrait le Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec Fontenay et Le Mesnillard ?

Quel privilège pour Chèvreville ! Certains seraient-ils jaloux ?

Aujourd'hui, nous poursuivons notre petit voyage le long de la ligne THT, mais cette fois côté Est de Chèvreville. Et là ! c'est une vue privilégiée et totalement dégagée qu'auront les pylônes et la ligne THT, flanquée à flanc de côteau, sur le bourg et son école.

C'est au total une centaine d'habitants qui pourront admirer chaque jour cet édifice harmonieux qu'EDF aura planté à moins de 600 mètres. En septembre, à l'occasion des réunions de concertation, RTE assure : "Aucun bourg ne sera à moins d'un km de la ligne". Constat à Chèvreville, la ligne THT, dans sa version Est, s'étendra à moins de 600 mètre du bourg ! Comprenne qui pourra.

Nous vous offrons l'exclusivité d'une photo du bourg prise au niveau du passage probable de la THT. Et encore, nous avons volé à deux fois la hauteur d'un pylône.

Que ceux qui s'agacent du mouvement de protestation à Chèvreville n'hésitent surtout pas à déposer un commentaire sur cette photo... ou bien à exiger d'EDF un tel privilège de tracé pour leur propre commune.



mercredi 3 octobre 2007

On vous offre un vol ULM le long de la ligne THT de Chèvreville. Sympa n'est-ce-pas ... ?!

Lorsqu'il s'agit de s'opposer au tracé THT à Chèvreville, nous ne reculons devant aucun obstacle. Il faut être sacrément déterminé pour enfiler un blouson, porter le casque lourd, s'armer d'un appareil photo, et confier sa vie de combattant anti-THT à un engin volant aussi dépouillé et frêle que peut l'être un ULM. De quoi être "THTétanisé" par la trouille. Mais, avec un pilote émérite de la qualité de Patrick, on est vite rassuré.

De ce vol, nous avons ramené des clichés de Chèvreville, avec ses villages possiblement défigurés par la future ligne 400000 volts Cotentin Maine. Sur ce blog, vous découvrirez, ces jours prochains, plusieurs de ces photos. C'est comme si elles avaient été prises du haut d'un pylône THT. Nous vous invitons à un petit voyage aérien tout au long de la future ligne THT de Chèvreville. L'ULM vole à environ 150 mètres alors qu'un pylône peut mesurer jusqu'à 75 mètres de haut. Les photos vous montrent donc une perspective adoucie de l'impact probable de la ligne THT. Alors, bon voyage ... et encore mille mercis à Patrick et Annick pour ce fabuleux voyage. D'ailleurs, si RTE persiste et condamne leur ULM à ne plus pouvoir prendre son envol de la piste de la Herbéchère, c'est promis, l'association protestera en lançant des ULM kamikazes contre les pylônes THT.

Sur le tracé Ouest de Chèvreville (deux tracés sont envisagés sur Chèvreville, un à l'Est, l'autre à l'Ouest), les villages de la Croix du Hamel, du Hamel, de la Herbéchère et du Pointon (Parigny) sont particulièrement touchés [coulés].

Ce sont plus de 90 hommes, femmes et enfants à qui EDF imposera un envahissant voisin, une ligne majestueuse de 400000 volts.

La Croix du Hamel et le Hamel : les deux villages les plus peuplés de Chèvreville, foudroyés dans leur développement si la THT se plante ici. Plusieurs jeunes ménages viennent d'y construire leur maison et de s'y installer. Ils y trouvent un cadre agréable pour leur famille. Pouvaient-ils imaginer, qu'en toute impunité, EDF décide de détuire leurs rêves, et leur droit à un environnement préservé ?









Le Pointon
(Parigny) : un carrefour stratégique au développement prometteur, un village avec une trentaine de personnes.













Le Château de Chèvreville
. Comment accepter qu'une ligne THT traverse le parc à seulement 250 mètres du château ? Comment oser abîmer un tel patrimoine ?