Guénhaël HUET, député de la Manche, interpelle Jean-Louis BORLOO sur l'enfouissement de la ligne THT dans le Sud Manche
Aujourd'hui, mardi 25 mars, Guénhaël HUET, député de la Manche, a interpellé Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire lors de la séance des questions orales.
M. HUET a particulièrement attiré l'attention de M. BORLOO sur les problèmes engendrés dans le Sud Manche par la construction de cette ligne à très haute tension (THT) de 400.000 volts. Ligne nécessaire à l'acheminement de l'électricité produite par le futur réacteur de nouvelle génération, dit EPR, sur le site du centre nucléaire de production d'électricité de Flamanville.
Il a notamment cité les cantons de Percy, Saint-Hilaire-du-Harcouët et Saint-Pois pour lesquels l'impact est particulièrement important, soulignant avec force le cas de la commune de Chevreville, déjà traversée par une ligne à haute tension de 250.000 volts et dont la surface réduite du territoire – un peu plus de 400 ha – interdirait à l'avenir toute perspective de développement si elle devait être grevé par la ligne THT en projet.
M. HUET a rappelé le souhait de la population, maintes fois relayé par les élus : l'enfouissement de la ligne dans ses portions les plus problématiques.
A ce sujet, il a souligné le dialogue difficile, voire totalement impossible, avec RTE, gestionnaire du réseau du transport d'électricité en France et responsable du projet. Il a ainsi regretté qu'aux aspirations légitimes de la population, RTE oppose des certitudes techniques sans accepter le débat. RTE refuse en effet tout recours à l'enfouissement, arguant de difficultés techniques et d'un surcout trop important.
M. HUET a souhaité que l'on sorte enfin de cette impasse technique, réclamant de la part du gouvernement un choix politique clair en faveur de l'enfouissement.
Jean-Louis BORLOO étant absent, c'est Hubert Falco, secrétaire d'Etat chargé de l'aménagement du territoire qui a répondu. Rappelant qu'une longue période de concertation sous l'égide des préfectures concernées venait de s'achever, il a confirmé le surcout important engendré par l'enfouissement et souligné que d'autres possibilités étaient offertes aux communes concernées, notamment par le biais des financements prévus par le plan d'accompagnement de projet (PAP). Il a conclu en affirmant qu'il était prêt à rencontrer le parlementaire et les élus intéressés pour en discuter.
M. HUET a immédiatement repris la parole, affirmant que ces réponses ne sont pas satisfaisantes. Qualifiant de purement formelle la direction accordée aux préfectures sur la procédure de concertation, il a affirmé que c'est en fait RTE qui mène le bal, souverainement et sans écouter les remarques qui lui sont faites. Il a conclu en demandant au gouvernement d'appeler RTE à plus de mesure dans sa manière de faire.
M. HUET a particulièrement attiré l'attention de M. BORLOO sur les problèmes engendrés dans le Sud Manche par la construction de cette ligne à très haute tension (THT) de 400.000 volts. Ligne nécessaire à l'acheminement de l'électricité produite par le futur réacteur de nouvelle génération, dit EPR, sur le site du centre nucléaire de production d'électricité de Flamanville.
Il a notamment cité les cantons de Percy, Saint-Hilaire-du-Harcouët et Saint-Pois pour lesquels l'impact est particulièrement important, soulignant avec force le cas de la commune de Chevreville, déjà traversée par une ligne à haute tension de 250.000 volts et dont la surface réduite du territoire – un peu plus de 400 ha – interdirait à l'avenir toute perspective de développement si elle devait être grevé par la ligne THT en projet.
M. HUET a rappelé le souhait de la population, maintes fois relayé par les élus : l'enfouissement de la ligne dans ses portions les plus problématiques.
A ce sujet, il a souligné le dialogue difficile, voire totalement impossible, avec RTE, gestionnaire du réseau du transport d'électricité en France et responsable du projet. Il a ainsi regretté qu'aux aspirations légitimes de la population, RTE oppose des certitudes techniques sans accepter le débat. RTE refuse en effet tout recours à l'enfouissement, arguant de difficultés techniques et d'un surcout trop important.
M. HUET a souhaité que l'on sorte enfin de cette impasse technique, réclamant de la part du gouvernement un choix politique clair en faveur de l'enfouissement.
Jean-Louis BORLOO étant absent, c'est Hubert Falco, secrétaire d'Etat chargé de l'aménagement du territoire qui a répondu. Rappelant qu'une longue période de concertation sous l'égide des préfectures concernées venait de s'achever, il a confirmé le surcout important engendré par l'enfouissement et souligné que d'autres possibilités étaient offertes aux communes concernées, notamment par le biais des financements prévus par le plan d'accompagnement de projet (PAP). Il a conclu en affirmant qu'il était prêt à rencontrer le parlementaire et les élus intéressés pour en discuter.
M. HUET a immédiatement repris la parole, affirmant que ces réponses ne sont pas satisfaisantes. Qualifiant de purement formelle la direction accordée aux préfectures sur la procédure de concertation, il a affirmé que c'est en fait RTE qui mène le bal, souverainement et sans écouter les remarques qui lui sont faites. Il a conclu en demandant au gouvernement d'appeler RTE à plus de mesure dans sa manière de faire.
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